Contribuer à l'amélioration de la productivité du manioc de façon durable, par la surveillance épidémiologique des champs de manioc et la protection de sa culture contre les maladies virales, c'est l'objectif de la campagne de surveillance participative des maladies virales de manioc dans la province de la Tshopo.
Au cours de l'atelier marquant le lancement de cette campagne intervenu samedi 29 octobre 2022 à Kisangani, le recteur de l'institut facultaire des sciences agronomiques, IFA YANGAMBI, professeur Michel Baudouin a eu des mots justes pour saluer l'initiative du programme Central and West African Virus Epidemiology, en sigle WAVE. 

Pour sa part, le coordonnateur pays du projet WAVE, le professeur Godefroy MONDE explique qu'au cours de cette campagne, il sera question de sensibiliser et de former des agents de vulgarisation ou encadreurs agricoles, des associations des producteurs et multiplicateurs de boutures sur l'existence des maladies du manioc et à l'utilisation de l'application intelligente NURU pour leur diagnostic participatif et évaluer l'impact socio-économique de la surveillance participative initiée par son organisation. Ainsi, l'atelier du weekend était une occasion d'informer le grand public notamment les autorités civiles, administratives, politiques, religieuses et coutumières afin de solliciter leur implication et soutien. Au cours de son intervention, le professeur Godefroy MONDE a présenté le programme WAVE, le projet de surveillance participative initiée par WAVE, les objectifs et les attentes de la surveillance participative avant d'encourager les différents acteurs pour leur implication dans la surveillance participative.
A noter que le manioc est l'aliment de base en rdc. Malheureusement, sa production est confrontée à deux principales maladies virales à savoir la mosaïque africaine de manioc et la striure brune de manioc. La lutte contre la pauvreté et l'insécurité alimentaire passe par la lutte contre les deux maladies virales.