Le feu de brousse, une pratique a des conséquences fâcheuses sur la forêt et la nature. Cette pratique conduit notamment à la destruction des nutriments se trouvant sur et sous le sol. Bref, la perte de la fertilité du sol. Une grande partie d'engrais naturels sont emportés surtout quand il pleut après avoir brulé la brousse. Une fois plantée, il n'y aura pas un bon rendement.
Dans le cadre du projet intégré REDD+ dans les bassins de Mbuji-Mayi Kananga et Kisangani, PIREDD-MBKIS, avec les paysans à MASAKO, il leur a été demandé d'abandonner l'agriculture sur brûlis. Car en faisant cela, le feu va détruire le sol. Et à part ça, il peut déborder et attaquer la forêt classée de MASAKO.
Quelques stratégies à appliquer pour mettre fin au feu de brousse.
- utilisation de layons ( laisser un espace vide entre partie à brûler et la partie à protéger) pour empêcher le feu de traverser la partie concernée;
- pour les Pyromanes ( fumeurs) d'éviter de jeter les mégots de leurs cigarettes dans la brousse pour éviter le cas de feu de brousse ;
- planter dans les limites des parties à cultiver, les plantes ayant beaucoup des sèves pour limiter la progression du feu ;...
Il a été proposé aux paysans, l'application des pratiques agricoles pour abandonner l'agriculture sur brûlis. Cela aiderait les paysans de cultiver pendant plusieurs années encore en restant sur le même endroit. Bref, la sédentarisation des paysans.
Dans le plan du projet, il est prévu de donner à chaque ménage paysan 4 hectares qu'il va utiliser de la sorte : 2 hectares pour faire la culture pérenne, 1 hectare pour l'agriculture de subsistance et l'agroforesterie et 1 hectare pour l'élevage et autres. Avec ça, on limiterait la pression sur la forêt.
Selon le Professeur Nicaise AMUNDALA, les paysans ont été très contents d'apprendre cela et ont promis d'abandonner les anciennes pratiques.
Un plan simple de gestion ( MASAKO)a été constitué avec le CLD ( Comité local de développement) pour un suivi des stratégies données pour l'intérêt de la Zone touristique (MASAKO). Dans le cadre du projet, il est prévu entre autres l'ouverture de pistes et routes à MASAKO. Avec la fréquentation du site touristique de MASAKO, ça sera payable. Et les recettes seront gérées ensemble par le CLD, L'État congolais et autres.
Le professeur Nicaise AMUNDALA précise que la réserve de MASAKO n'a pas encore subi ce feu de brousse. C'est dans le cadre de la prévention que cet échange avec les paysans a été organisé. Il s'inscrit dans le cadre des inventaires multi-ressources. Car, beaucoup d'espèces animales qui se trouvaient à MASAKO sont en fuites. Il ne reste que les écureuils, les rats... Alors qu'il y a 20 ans, MASAKO avait plusieurs types d'espèces animales et servait pour des recherches. Éviter la pollution du sol.