La théorie est une chose et la pratique en est une autre, dit-on. Où en sommes nous avec la formation sur les cultures pérenne, maraîchère, vivrière et l'élevage trois mois après? Pour avoir le cœur net sur l'application des théories apprises, le gouverneur de la province du Bas-uélé, le professeur Jean-Robert NZANZA Bombiti effectue une ronde sur le terrain dans la ville de Buta. Il en ressort que les premiers constats sont satisfaisants.
Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo veut que le sol soit beaucoup plus exploité que le sous-sol. Cette vision, le gouverneur de la province du Bas-uélé en fait son cheval de bataille pour lutter contre l'insécurité alimentaire dans son entité. C'est ainsi que le gouvernement provincial sous son leadership avait organisé dernièrement une formation suivi d'un stage sur les cultures pérenne, maraîchère, vivrière et l'élevage. Trois après, des participants à ces assises, plus de 500 personnes se sont mis à faire le potage derrière leurs maisons d'habitation pour l'expérimentation:
"Ce petit jardin que vous voyez est le fruit de la formation que nous avons reçu grâce au gouverneur Jean Robert, NZANZA après 3 mois, nous venons de récolter tout ce que vous voyez, pastèque, choux, les Aubergine, nous avons aussi créé une petite porcherie, et poulailler. Les produits de ce petit jardin, une fois vendus, m'aideront à payer les frais scolaires de mes enfants, et à subvenir au petit problème de ma famille. Nous demandons aux autres d'emboiter les pas pour chasset loin de nous la famine"
Cette visite de l'autorité provinciale, le professeur Jean-Robert NZANZA Bombiti l'a voulue pour s'imprégner des réalités du terrain et encourager ses administrés à s'adonner aux travaux champêtres et à l'agriculture pour chasser loin des familles du Bas-uélé la faim.
Au terme de sa ronde dans cinq premiers jardins potagers, le chef de l'exécutif provincial qui se réjouit du rendement promet d'apporter l'appui aux autres.
Emilie BADIDI