Plusieurs réseaux des trafiquants d'enfants opèrent dans la ville de Kisangani en particulier et dans la province de la Tshopo en général. Alerte faite à la presse par l'inspecteur provincial des affaires sociales. Théophile LIPASO BATOLOME déclare qu'il s'agit de gens bien organisés qui détiennent des agréments du service des affaires sociales comme orphelinats ou familles d'accueil des enfants abandonnés ou en rupture famille. Ils ont des complices dans la ville pour kidnapper des enfants. Et pour preuve, il y a un groupe de sept enfants boyomais en instance d'être acheminés sous d'autres cieux ont été interceptés à Ariwara en territoire d'Aru dans la province de l'Ituri grâce à la vigilance des services de sécurité. Leur bourreau a réussi à s'échapper, explique Théophile LIPASO BATOLOME.
Parmi les sept enfants dont un a été vendu, il y a ceux portés disparus à Kisangani. D'ailleurs, certains parents ont reconnu leurs enfants à travers les photos envoyées d'Ariwara. Étant donné que ces enfants traînent à Ariwara faute des frais de transport, l'inspecteur des affaires sociales dans la Tshopo lance un cri d'alarme aux autorités et aux hommes de bonne volonté de mettre la poche pour les récupérer afin qu'ils retrouvent le plus tôt possible leurs parents à Kisangani, surtout que le service des affaires sociales d'ARIWARA n'a pas de moyens pour les nourrir pendant longtemps.
Théophile LIPASO BATOLOME saisit l'occasion pour appeler les parents à la vigilance et surtout de ne pas envoyer leurs progénitures la nuit conformément à la loi sur la protection de l'enfant.