Cet atelier de cinq jours est de renforcer les capacités des défenseurs des droits humains de la ville de buta en particulier et du bas uélé en général pour que ces derniers puissent se protéger et défendre l'intérêt des personnes vulnérables dans une situation délicate. Au cours des assises, les participants ont été outillés sur comment faire les plaidoyer, comment faire un lobbying, à qui il faut s'adresser pour obtenir gain de cause. Madame Espérance KWAZA, la coordonnatrice de la Dyfemir et modératrice explique l'importance de cet atelier:
_Nous sommes arrivés à la fin de la formation de la duplication de la formation de formateurs en techniques de monitoring, rapportage, plaidoyer. Cet atelier avait pour objectif de renforcer les capacités des défenseurs des droits humains (DDH)en matière des droits humains dans la province du Bas-Uélé et mettre à leur disposition les techniques de base et outils de monitoring des violations de droits humains._
Quant à eux, les participants se réjouissent de la formation qui vient de les aider à bien faire leur travail des défenseurs des droits humains:
_Nous disons merci à madame Espérance KWAZA pour avoir organisé cet atelier qui vient de nous renforcer davantage sur ce qu'on faisait, car autrefois on s'exposait devant les difficultés sans le savoir, on ne savait même pas se protéger devant une situation compliquée, de fois on s'oublie pour se protéger en défendant les autres. Mais grâce à cette formation, nous sommes vraiment outillés prochainement nous n'allons plus tomber dans des pièges des prédateurs._
Il faut dire que ces assises sont l'œuvre de la Dynamique du Bas-uele pour un développement intégral, pour la défense des droits de la femme et de l'enfant en milieu rural, en sigle DYFEMIR.
Emilie BADIDI